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COMMENT LA CULTURE PEUT TRANSFORMER
L’ENTREPRISE ET SES PARTIES PRENANTES ?

31 mars 2022

Le Cercle de Giverny a organisé une rencontre exceptionnelle à la Bourse de Commerce – Pinault Collection, autour du sujet passionnant qu’est la place de la culture au sein de l’entreprise.

Fidèle à notre démarche, nous avons souhaité réunir en ce lieu unique des acteurs d’horizons divers, afin de créer un échange vertueux sur l’apport de la culture dans la transformation des entreprises.

Aurélie Jean, docteure en sciences et entrepreneuse, Emma Lavigne, directrice générale de la Bourse de Commerce – Pinault Collection, Caroline Le Masne de Chermont, directrice juridique, compliance et RSE du groupe Vivendi et Antoine Sire, directeur de l’engagement d’entreprise du groupe BNP Paribas nous ont fait part de leurs témoignages sur le sujet.

Selon Caroline Le Masne de Chermont, la culture est avant tout un “besoin de vie”.

La crise sanitaire et le confinement ont conforté la culture dans son “rôle d’évasion”. Selon elle, “le divertissement est un besoin vital”.

“Amener la culture en entreprise, c’est la rendre accessible.”

– Aurélie Jean, docteure en sciences et entrepreneure

Emma Lavigne a complété cette réflexion en soulignant la capacité inhérente à la culture “d’inventer des mondes parallèles comme des espèces d’échappatoires” pour des salariés vivant des moments difficiles. Selon l’hôte de l’évènement, “la culture dans l’entreprise déborde et permet de dépasser des moments difficiles que les salariés peuvent vivre.”
Aurélie Jean nous a fait part de son expertise sur le sujet en évoquant la capacité des métavers à “simuler un environnement réel dans un monde virtuel”, notamment en partageant des éléments culturels et artistiques. L’art est finalement, d’après Antoine Sire, un moyen de “remettre de l’humain” dans l’entreprise. D’abord en introduisant une “sensibilité” qui lui fait parfois défaut à cause de “process extrêmement lourds”. L’art répond, selon lui, “au besoin de ré-humaniser le monde”. Au-delà de répondre à un besoin de s’évader pour les salariés, l’art et la culture permettrait également de “rassembler les humains”. Emma Lavigne a noté la nécessité de “réancrer la culture dans une dimension physique, vivante” pour “partager le sensible”.

“la culture est un formidable moyen de créer de l’empathie”

– Antoine Sire, directeur de l’engagement d’entreprise du groupe BNP Paribas

Il a illustré cette idée en prenant l’exemple de discussions avec des collègues travaillant en Ukraine. L’art et la culture deviennent alors un moyen de “s’évader”, de “créer du lien et du partage”. D’après les mots de Caroline Le Masne de Chermont “La culture ouvre les esprits, permet d’aller vers l’autre. Elle permet aussi de rassembler, de créer de la complicité entre les gens.”
Les intervenants ont également insisté sur la dimension “d’accessibilité” du monde de la culture, à prendre en compte au sein des entreprises. Aurélie Jean a expliqué que “L’avantage d’avoir la culture en entreprise c’est de la rendre accessible”. Elle a illustré son propos en rappelant que dans l’histoire de l’humanité, l’art était souvent présent dans des lieux de culte, en le rendant ainsi accessible.

Emma Lavigne a insisté sur le fait “qu’à travers l’art c’est aussi tout un regard sur la société que l’on transmet”. La culture peut alors jouer un rôle non négligeable dans la transformation de nos entreprises en rendant des sujets de responsabilité “accessibles”, “plus humains” et “en créant du lien” entre les collaborateurs. La culture possède, selon ses mots, “la capacité, à travers l’émotion, de sensibiliser sur des sujets de société”.

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